
La Cuillère s'est cachée, retranchée.
Fini les dimanches égayés par les billets, les critiques indolentes, les vibrances de la découverte à partager. Pris ailleurs dans le maëlstrom, on décroche, on se laisse vite submerger. Le temps filou file et l'on s'égare.
Comme un besoin de recul. Reprendre du temps sur le temps, fixer le monde, filtrer l'ivraie, écluser la lie ; retrouver ce qui compte et prendre le temps pour ce qui doit.
Un troc de silence pour un temps du recul. Et revoilà l'envie. Quelques lignes par-ci, pour parler par-là du beau, du sympa, de l'étonnant et du touchant.
Revoilà cahin caha la Cuillère, le gosier grand ouvert, avide de vous dire, amis lecteurs, ce qu'elle croise de charmant, ce qui passe, et qui compte tant.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire